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Mis à jour : dimanche 17 mars 2019 20:19

Durant 4 jours, 17 stagiaires ont suivi la formation longe-côte marche aquatique réservée aux professionnels en activité. Titulaires d'un BPJEPS (activités physiques pour tous, surf, voile, plongée...), ils sont venus chercher une qualification complémentaire délivrée par la Fédération Française de Randonnée Pédestre. Ils ont eu la chance d'être formés par le concepteur de l'activité, Thomas Wallin, le champion senior de sprint, Yoann Coëdel et Patrick Pouget, conseiller technique national de la F.F.R.P.
En attendant l'arrivée prochaine du C.Q.P. (certificat de qualification professionnelle), cette formation atteste d'une connaissance de la pratique encadrée et professionnelle du longe-côte marche aquatique.
Au programme :
-Encadrement : connaissance des conditions de sécurité, du cadre réglementaire, des questions relatives à l'assurance et la responsabilité,
-Animation : connaissance des différents publics accueillis (personnes en situation de handicap, jeunes et moins jeunes, sportifs...),
-Technique : maîtrise du pas du longeur avec analyse vidéo, utilisation des ustensiles de propulsion (palmes de bras, pagaie, plaquettes...)
Avec une alternance de travail en salle et séances dans l'eau, la formation s'est terminée par une évaluation en situation, avec des séances à thème à préparer.
Thomas Wallin insiste sur le fait que le longe-côte ne se réduit pas à marcher dans l'eau. C'est un sport marché, avec un niveau d'immersion compris entre le nombril et les aisselles (immersion minimum au-dessus de la taille) avec et sans pagaie.
Concepteur de cette discipline en 2005, son histoire commence par une simple marche dans l'eau avec une pagaie. Thomas est entraîneur d'aviron, il réalise que cette activité pourrait équilibrer la musculature du rameur de haut niveau qui présente des déficits, en utilisant cette pagaie qui fait travailler d'autres muscles que ceux mobilisés en aviron, pour en faire un athlète plus complet et moins sujet aux blessures. L'eau s'est imposée car elle permet une activité douce et portée et constitue le milieu de prédilection des rameurs. S'étant lui même fait mal en travaillant mal, il élabore une technique et baptise l'activité longe côte. Il commence à emmener des gens avec lui et très vite des clubs se créent, d'abord dans le Nord (Dunkerque et Bray-Dunes) et à Saint-Malo.
L'engouement très fort pour l'activité nécessite de se constituer en association fédératrice, les Sentiers bleus qui a permis la structuration et le développement des clubs, la formation des encadrants et la mise en place d'un schéma compétitif.
Puis, vers 2015, la F.F.R.P. a obtenu la délégation pour l'activité, dont l'essor est continu. On compte aujourd'hui 135 clubs en France et 20 à l'étranger, notamment dans les pays du bassin méditerranéen, Maghreb, Italie, Espagne et Grèce. Le longe-côte sera en représentation aux prochains Jeux Méditerranéens de plage à Patras (Grèce) et probablement en compétition officielle en 2023. Cette reconnaissance internationale est très importante pour la diversification de la pratique, qui attire de plus en plus d'hommes et de jeunes...ce qui n'enlève rien aux aspects bénéfiques de la pratique recommandée par les médecins dans le cadre du sport santé.
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Mis à jour : jeudi 14 mars 2019 21:14

Les stagiaires de la promo 2019 du BPJEPS surf ont fait leur rentrée début mars à l'ENVSN. 12 garçons et 1 fille ont intégré la formation pilotée par David Rontet, secondé par Glenn Bonneau. Le groupe compte deux sportifs de haut niveau, Théo Julitte (parcours sur 2 ans) et Titouan Canevet. L'ENVSN poursuit ainsi l'accueil des athlètes dans leur double projet.
Ils sont rejoints pour un cycle de 3 semaines par Benoît Carpentier, du BPJEPS haut-niveau, absent en décembre pour cause de championnat du monde.
Les 13 stagiaires sont âgés de 19 à 40 ans, 11 d'entre eux sont bretons, 2 sont méditerranéens.
Le programme de ces 2 premières semaines a été plutôt dense:
- Evaluation pour déterminer l'écart entre leur niveau actuel et celui attendu en fin d'année
- Déontologie du moniteur de surf
- Techniques de sauvetage et de secourisme
- Pédagogie avec les BPJEPS canoë-kayak et Benoît Reine
- Responsabilité civile et pénale de l'éducateur sportif avec les BPJEPS plaisance
- Sociologie et histoire du surf par Anne Schmitt, doctorante à l'Université de Rennes 2
Le thème de l'année est : comment améliorer l'accueil des filles dans le surf ? Nous aurons l'occasion de présenter au cours de l'année les préconisations avancées pour que les prochaines promos comptent plus de filles (😉 Léna Le Moing)