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National moth à foil : une belle édition 2020

national moth
Les 1er, 2 et 3 août, la SRSP (Société des Régates de Saint-Pierre) en partenariat avec l’ENVSN a organisé « in extremis » (l'autorisation du préfet à la demande du club est arrivée la veille du début du championnat) le national moth à foil (ou moth international).
Durant ces trois jours, la météo a été très favorable avec un vent soutenu et un temps radieux. Ces conditions ont permis de courir 4 manches le samedi et le dimanche suivies de trois manches le lundi, dernier jour de compétition.
Le plaisir de renouer avec la régate, les conditions météo et la bonne humeur des participants ont contribué à la réalisation de suberbes courses.

Voici ce qu'en dit Benoît Marie, détenteur du titre, dans une interview accordée à Voiles et Voiliers :

Madeg Ciret-Le Cosquer et Benoît Marie
Benoît Marie :
"Déjà je dois dire que la baie de Quiberon est pour moi le plus bel endroit du monde pour foiler ! Elle est très abritée et génère une mer plate propice à la pratique du moth international. Et puis il y a toujours du vent pendant l’été, qu’il soit thermique ou synoptique. Nous avons eu de belles conditions. C’était assez fort le premier jour avec 18 à 25 nœuds de vent, un peu plus léger ensuite avec un vent démarrant à 8 nœuds qui forcissait aux alentours des 15 nœuds."

Ce national a rassemblé 28 participants parmi lesquels des membres de l'équipe de France de voile (Noë Delpech, Kevin Fischer-Guillou, Jean-Baptiste Bernaz) et un figariste, Anthony Marchand qui se classe quatrième. La 2ème place est revenue à Madeg Ciret-Le Cosquer suivi à la 3ème place de Mateo Lavauzelle. La 1ère et seule femme de la compétition est Morgane Suquart.


Les résultats proclamés lundi en fin de journée ont été l’occasion pour notre nouveau directeur, Alex Cornu, de rencontrer les partenaires locaux de la voile.

Photos : Gérard Touren

fin du national moth

 

 

 

L’ENVSN au service des projets olympiques des fédérations du nautisme

beg Data

Depuis 2012, l’ENVSN investit fortement pour accompagner les fédérations du nautisme  dans l’optimisation de la performance des supports olympiques :

  • 2012-2016 : modernisation des bancs de mesures (outils 3D)
  • 2016-2020 : mesures d’analyse de la performance (centrales inertielles)
  • 2020-2024 : caractérisation de l’environnement de la pratique (bateau data). Le recueil d’un grand nombre de données permettra d’objectiver les discussions et les prises de décision entre les entraîneurs et les athlètes.

Fiche d’identité du bateau data

mât du Beg data
Nom
 : Beg data

Présentation : VSR  6,45 de 130 cv. Sa motorisation permet de suivre tous les supports olympiques jusqu’à 38 nœuds.

Il est équipé d’un mât sur l’arrière du bateau avec 2 anémomètres placés à 3 et 6 mètres. Ces deux niveaux de mesures permettent de calculer le gradient de vent, c’est-à-dire la différence d’intensité de vent entre le bas et le haut du gréement. Le mât est aussi équipé de caméras qui permettent de filmer dans de bonnes conditions toutes les séries, même les plus rapides (Nacra 17, iQFoil…). Un compas, un  GPS et un speedo-sondeur permettent de recalculer l’ensemble des paramètres utiles.

Le bateau a été mis à l’eau au début du mois d’août après avoir été entièrement équipé par Paul Iachkine et Yves Clouet. Il est maintenant en phase d’essai pour effectuer le calibrage de l’ensemble des outils embarqués. Le premier essai a notamment permis d'observer le déplacement des risées à deux hauteurs différentes.

Objectifs


La vocation de ce semi-rigide est de connaître et de mesurer le vent. Les données recueillies seront ensuite compilées avec les vidéos prises à partir du Beg data et/ou les prises de vue réalisées à partir des caméras embarquées sur les différents supports olympiques. L’ensemble sera ensuite croisé avec les données issues des centrales inertielles et le recueil des sensations des athlètes.

Ces informations permettront d’alimenter le travail des chercheurs dans le cadre du projet « Du carbone à l’or olympique » (ESPCI Paris, Ecole Navale, ENVSN, Ifremer, Université de Nantes, Laboratoire LadHyX - CNRS, Ecole Polytechnique). Ce bateau est équipé pour pouvoir accueillir d’autres instruments de mesure et sera le bateau « labo » de cet ambitieux projet de recherche pour toutes les mesures en mer.

Avec le Beg data, l’ENVSN continue sa mission de soutien au projet olympique des fédérations du nautisme. Elle contribue ainsi à l’accompagnement des entraîneurs et des athlètes dans la préparation olympique et s’engage dès à présent dans la perspective des Jeux de 2024.

Beg Data

Stage national de match-racing

match racing
La FFVoile organisait un stage national de match-racing pendant 5 jours, du 25 au 29 juillet à l’ENVSN. 6 équipages avaient été sélectionnés pour y participer : celui de Max Mesnil, de Simon Bertheau, de Pauline Courtois, d'Aurélien Pierroz (U23), de Thimoté Polet (U23) et d'Arthur Barrue (U23), sous la houlette de Philippe Michel, Mathieu Richard et Benoit Dijoux.

"Les conditions de navigation idéales nous ont permis de travailler efficacement, toujours dans la bonne humeur ! La remise à l’eau des Elliott (merci à l’ENVSN et à la FFVoile) a permis de varier les supports. Et le « Teignouse Trophy » a finalement été gagné in extremis par les « Match in black » juste devant l’équipage d’Aurélien Pierroz. Mathieu Richard
 
photo Mathieu Richard

#Génération 2024. Stage national 29er

groupe 29er
9 équipages étaient retenus pour ce stage national 29er de la FFVoile, piloté par Fabrice Jaunet, assisté de Moana Vaireaux et de Richard de Meo.

L'objectif de de regroupement était de préparer la fin de saison avec en ligne de mire l'Eurocup 29er début septembre à Kiel.

Au programme : travail technique, tactique, mesures de mâts, travail de cohésion...et raid surprise à Houat jeudi pour échapper à la canicule.

Le groupe avait la chance de cotôyer leurs aînés de l'équipe de France de 49er, avec lesquels des échanges ont été organisés certains soirs, pour prolonger une pratique initiée pendant le confinement.

Photos Fabrice Jaunet

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Alex Cornu, nouveau directeur de l'ENVSN

Alex Cornu
Alex Cornu, 53 ans, succède à Jean-Yves Le Déroff à la tête de l’ENVSN à compter du 1er août 2020.

Ce conseiller technique et pédagogique supérieur du Ministère chargé des Sports est originaire de Champagne, là où il a débuté la voile au plus jeune âge.

Formé à l’UFRSTAPS de Dijon et à l’Institut d’Administration des Entreprises, Alex Cornu a, par le passé, régulièrement fréquenté l’ENVSN pour des stages d’entraînement mais également pour se préparer aux examens du Brevet d’Etat voile deuxième degré.

Après avoir consacré la première partie de sa carrière à l’enseignement de la voile et à la formation de cadres, il s’est ensuite orienté vers la direction de structures nautiques, de CREPS et dans le pilotage de projets de performance de fédérations sportives. Autant d'atouts pour conduire le projet d’avenir de l’ENVSN.

Une semaine avant sa prise de fonction, une équipe de France 3 Bretagne était à l'ENVSN pour réaliser un sujet sur l'activité estivale de l'établissement et en a profité pour réaliser une (courte) interview de son nouveau directeur.

 

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