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Participez à la campagne Ecogestes

ecogestes
Objectif : inciter les plaisanciers à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement marin 

Ecogestes est une campagne de sensibilisation des plaisanciers, développée par les CPIE (Centre permanent d'initiatives pour l'environnement) de Méditerranée depuis 2002. Elle est aujourd’hui harmonisée et déployée sur toute la façade et est intégrée dans les fiches actions du Plan d’Actions pour le Milieu Marin (PAMM) de la façade Méditerranée. Elle est soutenue par les partenaires institutionnels que sont la DIRM Méditerranée, l’OFB, les 3 régions Méditerranéennes, les 3 DREAL, l’ADEME et l’Agence de l’eau. https://ecogestes-mediterranee.fr/
Forts de cette expérience, les CPIE de Morlaix, de Belle-Ile-en-Mer et l’URCPIE de Bretagne souhaitent adapter et déployer cette campagne pour les façades Manche –Atlantique sur le périmètre de la région Bretagne en lien avec les acteurs locaux.

Afin de mieux connaître les actions déjà menées en Bretagne à destination des plaisanciers et les acteurs qui les mènent, l'URCPIE vous propose de répondre à ce questionnaire en ligne. 
Temps de remplissage estimé : environ 10 minutes.

Accéder au questionnaire

Semaine croisée BPJEPS et Master expertise et gestion de l'environnement littoral

IUEM
Un peu d’histoire…

Le littoral est un espace où se côtoient une grande diversité d’acteurs et de professionnels qui ont souvent des « cultures littorales et maritimes » très différentes. Forts de ce constat, depuis 17 ans déjà, l’Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques et l'Institut Universitaire Européen de la Mer de l'Université de Bretagne Occidentale, ont associé leurs compétences et savoir-faire pour la mise en place d’enseignements durant une semaine sur la connaissance de l’environnement littoral, le nautisme et la co-gestion des sites de pratique. L’ensemble de ces enseignements sont réalisés par et pour les BPJEPS de l’ENVSN (voile, surf et kitesurf) et les étudiants de Master Expertise et Gestion de l’Environnement Littoral (IUEM- UBO).

L’esprit de la semaine croisée…

Grâce à une meilleure connaissance du fonctionnement des écosystèmes littoraux, les BPJEPS, futurs professionnels du nautisme, prennent conscience de leur rôle dans la préservation de cet espace dans la perspective d’une meilleure durabilité de leur activité professionnelle et des espaces côtiers. En retour, les étudiants du Master Expertise et Gestion de l’Environnement Littoral (EGEL), futurs gestionnaires d’activités ou d’espaces littoraux, prennent réellement conscience des contraintes liées à la mise en œuvre d’une activité professionnelle sportive sur le littoral, ce qui leur permettra de mieux prendre en compte ces conditions dans leur vie professionnelle future (de gestionnaire de site littoral et/ou protégé par exemple). La semaine croisée est ainsi un réel outil d’échange de savoir-faire, de compétences, de partage de « culture littorale » et d’initiation à la gouvernance des espaces côtiers.

Et concrètement comment ça se passe…

L’échange de compétences entre les deux formations s’organise sous forme d’ateliers de 8 demi-journées durant lesquelles les étudiants en Master EGEL animent conférences-débats, tables-rondes et activités de médiation scientifique sur la connaissance du fonctionnement des socio-écosystèmes littoraux et leur gouvernance (4 demi-journées) et les BPJEPS encadrent les étudiants de Master en tant que public-support au cours d’une activité nautique (4 demi-journées).

Au programme cette année, les 9 interventions des Master EGEL auprès des BP ont porté sur:

  • La géomorphologie et la gestion des côtes sableuses,
  • Les pollutions et la qualité des eaux marines,
  • Les sciences participatives et les laisses de mer,
  • L’organisation d’éco-évènements nautiques,
  • L’éducateur sportif et les aires marines éducatives (avec la participation du PNR du Golfe du Morbihan, du Grand site Gâvres-Quiberon et le Laboratoire Géosciences Océan),
  • La gestion intégrée de la zone côtière : Quésaco ?
  • Les risques côtiers et leur gestion,
  • L’avifaune et les interactions avec les loisirs nautiques.
  • Et une sortie sur le terrain d’une demi-journée pour remobiliser tout ça (observation de l’avifaune, fonctionnement et gestion de la dune et de la plage, la laisse de mer en sciences participatives, les pollutions plastiques, identification des algues et de la végétation dunaire...)

photo kiteMerci à Ingrid Peuziat de l'I.U.E.M. pour le texte et les photos

Versez votre taxe d'apprentissage à l'ENVSN et contribuez à la formation des professionnels du nautisme

Taxe dapprentissage 2021
L'ENVSN est centre de formation des apprentis depuis décembre 2020. L'établissement peut maintenant percevoir le solde de la taxe d'apprentissage (13%) avec le code UAI 0562011G.

Quels que soient la taille et le statut de votre entreprise, vous pouvez choisir le bénéficiaire de votre taxe. Nous espérons pouvoir compter sur votre soutien pour nous aider à poursuivre notre développement, améliorer les conditions d'apprentissage de nos stagiaires, financer de nouveaux projets...Vous pourrez ainsi :

  • aider à l'acquisition d'équipements sportifs
  • soutenir le double projet des sportifs de haut niveau
  • contribuer au développement de l'innovation pédagogique

En versant le "solde de 13% de la taxe d'apprentissage" à l'ENVSN, vous faites le choix d'une école dynamique et résolument tournée vers la qualité des formations professionnelles.

Simple Écriture Bleu et Crème Confettis Merci Carte postale
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Télécharger le bordereau de versement

 

Une "foil" semaine pour les BPJEPS voile multi-supports

BP voile
Les stagiaires du BPJEPS voile multi-supports ont vécu une semaine 100% foil en cette fin de mois de mars : au programme : navigation, sécurisation des activités foil, préconisations sur le montage du matériel, techniques de remorquage, de mise à l'eau et d'enseignement de l'activité, le tout encadré par Eric Flageul.

Les supports essayés étaient aussi variés que possible : windfoil, wingfoil sur le matériel Tahe outdoor, dériveur sur Onefly et Waszp et catamaran à foil (Befoil 16) avec la participation de la société Befoil.

 

 

 

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Quelques questions à Hélène Noesmoen

Helene Noesmoen
Le collectif national de planche à voile iQFoil s'est entraîné à l'ENVSN durant une semaine, coaché par Pierre Noesmoen et Nicolas Huguet, avant d'enchaîner sur 4 jours de coach regatta. Nous en avons profité pour interviewer Hélène Noesmoen, leader sur le circuit iQFoil en 2020 (2ème des iQFoil International Games, championne d'Europe iQFoil et championne du monde Formula foil).

ENVSN : peux-tu nous parler de ton séjour à l'ENVSN ?

Hélène : ça s'est super bien passé. On a eu des bonnes conditions de navigation. On a pu naviguer tous les jour. Là, on est pas mal sur des mesures et du recueil de données en navigation. On est pas mal aidés par Paul [Iachkine] et par Yves [Clouet]. C'est vrai que c'est assez intéressant, ça nous permet de voir des choses sur l'eau, d'avoir des retours, que ce soit à la fois en caméra ou en données et de pouvoir traiter tout ça.

On a fait une semaine de stage et là maintenant on est en coach regatta. C'est des petites régates organisées pendant 4 jours. En tout, on est une trentaine de coureurs qui viennent de partout en France, de tous les pôles. La première semaine, c'était le stage national et là c'est vraiment ouvert à tous ceux qui veulent venir faire des régates. Dans l'ensemble, on fait à peu près un stage de 10/15 jours par mois en essayant de faire une coach regatta pendant le stage pour garder la dynamique française et profiter du fait qu'on a beaucoup de monde et une grosse densité de niveau. Même s'il n'y a pas de régate officielle, on peut se confronter en ayant moins de contraintes de logistique, de déplacement ou de préparation de matériel. Parce que si on casse et qu'on rate une manche, c'est pas très grave. Du coup, ça nous permet d'avoir de belles situations. Là, on était en mode slalom hier et aujourd'hui parce que le vent était assez faible. En iQFoil, tant qu'il n'y a pas plus de 10/15 noeuds, on ne fait que du slalom. Mardi et mercredi, on devrait faire du près et du vent arrière. On fait un classement tous les jours, par contre c'est pas forcément des régates, ça peut être des parcours variés. Sur notre dernière régate à Marseille, on se permettait d'avoir des contraintes de nombre de virements de bord ou d'autre chose pour densifier ou nous faire travailler sur des points très techniques. Mais on en conditions de régate avec un comité de course, des procédures, il peut y avoir des réclamations mais après, ça reste un peu plus souple qu'une régate officielle.

ENVSN : Ton actualité, c’est ta sélection dans l’équipe Sail GP France. La prochaine épreuve est prévue les 24 et 25 avril prochains. Comment se passe la préparation ?

Hélène : Alors, ça ne me laisse pas beaucoup de semaines pour me préparer, mais de toutes façons, sur ces circuits-là, il n'y a pas beaucoup de préparation spécifique parce que les bateaux ne sont disponibles que sur le lieu de l'épreuve. Du coup, on ne peut pas faire d'entraînements avant, ici ou ailleurs. Donc le temps est restreint et ce, pour tous les équipages.

Donc on prendra le temps qu'il y a, mais c'est sûr que ça ne fait pas beaucoup, surtout que sur ce circuit, il y a beaucoup de gens qui ont déjà navigué sur des catamarans volants, que ce soit sur la Coupe de l'America il y a quelques années ou sur le circuit Sail GP. Il va falloir être efficace dans les entraînements!

ENVSN : As-tu rencontré les autres équipiers ?

Hélène : Un petit peu ici, à l’ENVSN, on a navigué en Waszp, mais pas du tout sur des bateaux en équipage. Quand on était ici en sélection, on a regardé des manches, vues de l'intérieur et commentées par Billy [Besson] donc ça permettait de comprendre un peu mieux comment les rôles se répartissent à bord et ce qui se passe vraiment dans l'action.

ENVSN : Tu connais ton rôle à bord ?

Hélène : Pas vraiment. Je pense que ça va dépendre de comment ça se passe avec toutes les filles du circuit international, parce que c'est un peu une nouveauté. Enfin, les Français avaient déjà Marie [Riou] la première année à bord, mais c'est quand même une nouveauté qui est lancée par l'équipe d'organisation internationale de vouloir avoir une femme à bord.

Ce sera surtout une personne en plus dans le bateau, on va être 6 au lieu de 5 normalement. Et du coup je pense que sur les premières étapes et probablement sur les premiers entraînements aussi, ce sera surtout de l'observation tactique pour pouvoir donner toutes les informations devant et aider le barreur à prendre les bonnes décisions. Et après, si ça se passe bien, j'espère aller toucher un peu plus aux commandes. Mais au début ça risque d'être plus de la tactique / stratégie.

ENVSN : Comment tu gères ce double objectif SailGP et projet olympique ?

Je pensais que ça allait être une saison très dense. Au final, plus ça va, plus les compétitions s'annulent, donc je suis plutôt contente d'avoir prévu une saison un peu trop remplie. Comment je gère ? J'ai beaucoup avancé cet hiver sur mes entraînements en iQFoil pour être plus disponible par la suite, en naviguant moins. J'ai beaucoup avancé sur les tests de matériel par exemple, mais aussi sur des points techniques importants. 

Les objectifs sont assez étalés dans l'année. Pour Sail GP, la grosse période, c'est les entraînements aux Bermudes, avant la première étape ensuite pour les autres étapes, il n'y aura que quelques navigations avant l'épreuve, on partira pour une semaine.

En iQFoil, le plus important de la saison se déroule entre août et fin octobre. On aura les mondiaux, l'européen, donc ça fait plutôt des moments distincts dans l'année, ce qui va me permettre de tout faire, je l'espère au moins.

ENVSN : Et le passage d'un support à l'autre ?

Hélène : Je ne l'ai pas encore vécu mais ce qui va changer, sûrement, c'est les gammes de vitesse. En iQFoil, on va à 16/18 noeuds au près, 25/28 noeuds maximum au portant. Là, en F50, ça risque d'être plutôt des vitesses minimales. Au niveau évolution de vitesse, ça va être assez impressionnant je pense, même au niveau de l'adaptation tactique, tout se passe plus vite donc il faut réagir plus vite, plus anticiper. Après, je pense que ça ne peut être que du positif. En revenant en planche, ça risque d'être aussi plus facile.

ENVSN: Justement, peux-tu nous parler de ton rapport à la vitesse et à la prise de risques ? Tu n'as jamais peur ?

Hélène : Si, j'ai tout le temps peur, ce serait mentir de dire que je n'ai jamais peur!  Déjà, le fait d'être passée de la RS:X aux planches à foil en général, on repasse par des phases d'apprentissage où il y a de la peur parce qu'on ne contrôle pas tout. Et après, dans la recherche de performance et de vitesse sur l'iQFoil, ça passe par des gros moments de peur, forcément. En décembre, on était venus ici à Quiberon et j'avais fait des super vitesses, mais du coup j'avais aussi fait des grosses chutes et ça m'a un petit peu bloquée les mois suivants, pour me ré-engager. En fait, tout se passe au près pour nous, on règle nos foils pour faire du près. Tous les autres bateaux volants peuvent régler les foils pour changer la puissance au vent arrière. Et nous, on ne peut pas, une fois que c'est fixé, c'est fixé pour toute la durée de la navigation. Du coup, au vent arrière, on peut se faire vraiment peur quand même. Et globalement, si on n'a pas peur, c'est qu'on ne s'engage pas assez, qu'on n'est pas assez performant. Donc on sait qu'il faut passer par là, c'est pas toujours très agréable mais on s'y habitue aussi.

Et puis moi, j'aime bien. Enfin, la peur ça n'est pas forcément ce qu'il y a de plus agréable. Mais par contre, j'aime bien l'adrénaline qui est liée à la vitesse et du coup dès qu'on arrive un petit peu à dépasser la peur, c'est des sensations assez incroyables et j'espère un peu transférer ça sur les F50. Le fait d'avoir déjà été bloquée face à des situations de peur et d'avoir réussi à les dépasser, j'espère que je vais pouvoir m'adapter rapidement grâce à ça.

ENVSN : Peux-tu nous parler de ton engagement dans la protection de l'environnement ?

Hélène : Oui, je suis assez sensible à tout ce qui est environnemental, par le rapport que j'ai à la nature. Je passe beaucoup de temps sur l'eau mais aussi dans l'eau à faire du surf ou d'autres activités, à être beaucoup dans la nature parce que j'aime bien les sports extérieurs et c'est vrai que'on voit vraiment tout notre environnement se dégrader et c'est pas très agréable au quotidien. Du coup, j'essaie, personnellement déjà, de pas mal m'engager, de changer ma façon de vivre un petit peu et puis aussi, de donner le temps que j'ai, en plus de mon projet sportif, et d'en faire profiter des associations. Parce qu'en tant que sportif, on peut faire bénéficier un peu de notre image pour faire rayonner des associations. Je suis bénévole dans l'antenne du Finistère de Surfrider foundation parce que je vis et je m'entraîne à Brest. Dans Surfrider foundation, je m'occupe des interventions dans les écoles et les collèges. C'est principalement de la sensibilisation sur les déchets que l'on retrouve sur les plages ou ailleurs, enfin tout ce qui est amené par les rivières et ce qui mène à la mer. On essaie d'en faire prendre conscience aux enfants, pour changer à la source.

Depuis cette année, je m'engage auprès de la water Family. Cette association s'occupe de faire de la prévention au niveau de l'eau. Essayer de préserver l'eau qu'on utilise tous les jours, en rinçant le matériel, en se douchant, mais aussi quand on consomme des produits qui demandent beaucoup d'eau pour leur production, que ce soit, les vêtements, la viande qu'on mange tous les jours. Ils ont un peu dans la même optique d'aller sensibiliser les enfants.

C'est vrai que c'est des choses que je trouve assez importantes et là, notamment dans la classe iQFoil, on essaie aussi d'améliorer les choses. C'est une nouvelle classe, donc il y a tout à construire et ça fait qu'on nous laisse pas mal la parole, aux athlètes, alors que souvent dans les classes, c'est plutôt les entraîneurs ou les responsables de fédérations qui ont leur mot à dire. Et du coup là, nous les athlètes, pouvons être assez proactifs. Je me suis engagée dans le comité environnemental de la classe iQFoil pour essayer d'élaborer des chartes pour tous les événements qu'on va avoir et aussi pour tous les athlètes. Que chacun s'engage à faire des petits gestes. L'idée, c'est qu'on commence cette année par des petits standards et qu'on fasse augmenter les choses tous les ans pour essayer de faire de mieux en mieux!

iQFoil Photo : Patrice Boudot, Overlap prod

 

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