
L’isolement par la marée, un évènement de plus en plus sollicitant.
La pêche à pied ou la simple promenade au-delà de l’estran génère la mise en œuvre des services de secours quand de basiques précautions ne sont pas prises.
La consultation des horaires de marées, la prise en compte d’éléments météorologiques qui peuvent modifier ceux-ci ou tout simplement l’absence de montre sont des éléments déclencheurs.
Les décalages entre les ports principaux et rattachés peuvent générer, tant dans les horaires que dans les hauteurs d’eau, des différences sensibles.
Une dépression au large ou une rotation de vent fort peut entraîner aussi des variations sensibles ou des courants de surface rendant difficile le retour à terre.
Peut-il y avoir un risque de brume ? Quant à l’absence de montre…..
L’observation du terrain est aussi très importante, sommes-nous dans un isthme ? Le courant de marée peut-il s’inverser dans une zone périphérique avant de nous atteindre ? Le chemin du retour peut être plus long car la fatigue ou tout simplement le poids d’une bonne récolte va engendrer un déplacement plus long.
Enfin, prévenir de ses intentions (localisation, horaires) et se munir d’un moyen de communication est impératif.
Se promener ou pêcher en bord de côte a causé des décès, notamment en 2018.
Le nombre de personnes secourues ou assistées ainsi que le nombre d’opérations ne cesse d’augmenter.
En savoir plus : https://www.snosan.fr/blog/post/isolement-par-la-mareeenvase

Mercredi 22 mai, les 13 stagiaires en formation BPJEPS surf et leur formateur Robert Yermia ont participé à une journée de co-construction à la sensibilisation des pratiquants à la protection de l'environnement organisée avec les intervenants du syndicat mixte dunes sauvages de Gâvres à Quiberon. Ambiance sympa, échanges à bâtons rompus sur les bonnes pratiques de protection de la biodiversité et l’intégration de ces pratiques dans les produits « surf » d’aujourd’hui et de demain. Ce travail au plus près avec les spécialistes en charge sur le terrain est la meilleure manière de comprendre les contraintes et opportunités fournies par l’environnement.
Dans un premier temps, les futurs professionnels du surf se sont déplacés sur le site de Mané-Gwen à Plouharnel et ont bénéficié des apports de Nicolas Le Garff, spécialiste de l’éducation à l’environnement pour le syndicat mixte.
Des échanges plus approfondis sur la thématique du développement concerté des activités surf sur un territoire ont été organisés l’après-midi dans les locaux de l’Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques. La question centrale traitée par Christophe Le Pimpec, directeur adjoint du syndicat mixte du grand site était : Comment permettre aux moniteurs de devenir « co-gestionnaires » de leurs espaces de pratiques ?
Des travaux dans le même esprit sont programmés mi-juin avec des futurs professionnels du kitesurf.
L’ENVSN est très engagée depuis plusieurs années dans les réflexions avec les gestionnaires en charge de la gestion environnementale des territoires littoraux. Le partenariat et les relations étroites entretenues permettent notamment de traiter dans les contenus de formations professionnelles, les problématiques de développement des activités nautiques tout en préservant l’environnement dans lequel s’exercent ces activités.