
En ce beau week-end du 14 juillet, une quarantaine d'équipages français, belges, suisses, australiens et américains se sont retrouvés à l'ENVSN pour disputer le championnat de France 2018. Cette compétition était organisée par la SRSP (Société des régates de Saint-Pierre), avec la participation active du CDV 56 et le soutien logistique et humain de l'ENVSN.
Le vent ne s'est pas montré très vaillant et a laissé le temps aux concurrents de profité de la petite finale de la coupe du monde de football le samedi et de la finale dimanche. Au total, 4 courses ont été validées et la France est championne du monde!
Déouvrez la vidéo réalisée par l'association de classe 505 ici
Retrouvez les résultats ici

Nous avons la chance d’accueillir cette année la 11è “Beg Rohu summer school” organisée par l’IPHT (Institut de physique théorique) Saclay et le département de physique de l’Ecole Normale Supérieure.
Le principe est le même depuis l’origine (Claude Godrèche avait initié ces "universités d'été" en 1984, elles duraient alors 1 mois). Sur un thème renouvelé chaque année, des étudiants, des chercheurs et des professeurs du monde entier se retrouvent à l’ENVSN pour deux semaines de séminaire, pendant lesquelles les cours s’enchaînent chaque matin, après 17h30 et après le dîner. Les après-midis sont consacrés aux activités nautiques qui permettent un équilibre entre le corps et l’esprit…
Cette année, ils ont eu la chance d’être encadrés par des athlètes de haut niveau en formation au DEJEPS « activités nautiques », supervisés par Eric Flageul, Claire de Nomazy, David Alexandre, Olivier Lerouge et Gwen Kerisit.
Coordonnée par Giulio Biroli, l’université d’été est intitulée cette année « Deep learning and statistical physics », que l’on peut traduire par « apprentissage profond et physique statistique »
Ce thème est à l’interface entre les mathématiques, la physique et l’informatique. Giulio Biroli a bien voulu expliquer l’intérêt de ce sujet aux profanes :
"En 2012, il y a eu une révolution dans les méthodes d’intelligence artificielle. On a créé des réseaux de neurones artificiels qui sont capables d’accomplir des tâches incroyables que l’on pensait impossibles, comme les voitures autonomes par exemple. On sait que cela fonctionne très bien mais on ne sait pas pourquoi. La compréhension de ces phénomènes est un grand problème scientifique à l’interface de ces différentes disciplines. En particulier, il apparaît que la physique statistique peut apporter beaucoup soit d’un point de vue méthodologique, soit parce qu’elle s’est interessée à des problèmes similaires. En effet, les physiciens ont étudié depuis les années 80 / 90 les réseaux de neurones d’abord pour comprendre le fonctionnement du cerveau et ensuite pour des questions méthodologiques."
Le public de cette université est composé pour moitié de physiciens et pour l’autre de mathématiciens, venus de grandes universités (Italie, Israël, France, Etats-Unis, Japon…).
Les intervenants sont: Gérard Ben Arous, New York University (NYU), Leon Bottou, Facebook and NYU, USA, Jorge Kurchan, LPS ENS Paris, France, S. Mallat, College de France, DI ENS, France, Marc Mézard, ENS Paris, France, Haim Sompolinsky, Hebrew Univ. Israel and Harvard Univ. USA.
Les organisateurs sont très satisfaits de la dynamique générée par le groupe. Les cours ont été enregistrés cette année pour permettre au grand nombre de personnes qui n'ont pu participé faute de place, d'avoir accès aux contenus.