Du 19 au 21 octobre, des agents de l’Office Français de la Biodiversité se sont retrouvés à l’ENVSN pour une formation à l’utilisation du kayak de mer.
François Rault, inspecteur de l’Environnement, référent nautique national en charge des formations nautiques, nous a expliqué les contours de sa mission et les enjeux de l’utilisation du kayak dans les missions de l’OFB.
Les agents de l’OFB évoluent aussi bien dans les eaux intérieures que sur le domaine maritime depuis que l’organisme réunit toutes les composantes environnementales terrestres et aquatiques. Le travail de François consiste à recenser les besoins en formation en fonction des spécificités des missions et des régions.
"On a des missions techniques, notamment sur la collecte de données (tout ce qui a trait à la connaissance aussi bien de la faune ornithologique que de la faune aquatique), des inventaires par pêche électrique dans les cours d'eau par exemple. Ces actions nécessitent d’utiliser des bateaux, souvent des bateaux à moteur, mais quand on le peut, on les remplace par des kayaks."
Quel usage du kayak pour les agents de l’OFB ?
"Pour l’heure, l’usage des kayaks est très ponctuel, surtout que l’on n’avait pas de formation programmée. C’est la raison de notre présence à l’ENVSN, que les agents soient techniquement formés à la manipulation, à l'usage et la mise en œuvre d'un kayak, voire de différents types de kayak. Mais aussi qu’ils soient en mesure d'organiser leur mission en toute sécurité, qu’ils connaissent l'aspect à la fois réglementaire, administratif, l'aspect sécurité avec le matériel qu'il faut emporter.
L’aspect environnemental est bien sûr prépondérant dans nos fonctions, l’usage du kayak est de ce point de vue privilégié à celui des bateaux à moteur. Ces derniers ont aussi des limites car ils ne permettent pas d‘aller partout, en fonction de la profondeur d’eau. Parmi les autres avantages du kayak, c'est qu'il permet une approche facile et discrète, il n'effarouche pas les animaux."
6 agents de terrain plus un futur formateur interne ont bénéficié de cette formation dispensée par Benoît Reine, qui a débuté par un petit test d'une heure pour évaluer les niveaux de chacun. Les agents, venus de tout le territoire, évoluent sur des lacs (lac du Der en Haute-Marne par exemple) ou en mer, voire dans l'océan Indien (Mayotte).